Robert Bourgi s’est fendu d’une révélation selon laquelle le vainqueur de la présidentielle ivoirienne de 2010 serait Laurent Gbagbo et non Alassane Ouattara comme l’a vendu au monde la France Sarkozienne.
Que vise ce proche du sulfureux ancien président français, Nicolas Sarkozy ? Une chose est certaine, ce n’est pas pour que le natif de Mama retrouve son fauteuil perdu sous la poussée de la coalition ONUCI- Licorne-rebelles. Dès lors que cherche Sarkozy & co ? soulager leur conscience ? certainement. Qu’ils se le tiennent pour dit. Nous ne sommes pas prêts à leur faciliter la tâche.
Peut-être à une condition. Qu’ils ramènent à la vie Désiré Tagro dont la mâchoire a été bousillée par un coup de feu tiré, à bout portant, par un rebelle qui venait de communiquer avec un mystérieux interlocuteur dans le véhicule qui le conduisait à l’hôtel du Golf. Sarkozy et ses illuminatifs peuvent-ils ramener à la vie ces nombreux ivoiriens froidement assassinés par la meute déchainée. Enfin, est-ce que cette prétendue révélation peut-elle rendre à Laurent Gbagbo ses dix années de vie souillées dans le sous-sol de l’humanité à La Haye ?
Après avoir craché au bassinet, l’espressione n’est pas de nous, mais de De Villepin, expression bien de la FrançAfrique qui consiste à financer à coup de dizaines de millions la campagne du président français en exercice. Celui qui a bénéficié du financement de Gbagbo, incité par Augustin Laurent Dona Fologo, sous prétexte que c’est comme ça, se nomme Jacques René Chirac. Celui-là même qui avait refusé d’appliquer les accords de défense entre la Côte d’Ivoire et la France qualifiant la crise ivoirienne d’une affaire « ivoiro-ivoirienne ».
Vous l’aurez compris, la rébellion est invention de la France. Son bras armé pour faire partir Laurent Gbagbo du pouvoir. En dépit de la vérité des urnes visible comme un bœuf dans un couloir éclairé, la France Sarkozienne et ses relais locaux ont dit que c’est Ouattara qui a remporté l’élection. Au moment où les victimes de la folie meutrière de Duékoué Carrefour et de Nahibly pansent leurs plaies, quelle guêpe a pu bien piquer Robert Bourgi, laquais de Sarkozy, pour réveiller les vieux démons dans une Côte d’Ivoire, où les citoyens supplient le bon Dieu pour améliorer leur quotidien.
Qu’ont-ils à faire avec une victoire de Laurent Gbagbo à la présidentielle de 2010, vieille de 14 ans. Alassane Ouattara qu’ils avouent avoir imposé est aux portes d’un quatrième mandat. L’apparente quiétude des Ivoiriens ne plait pas à ces grands Satans. Ils veulent encore agiter le pays pour continuer à vivre en sangsues.
Signé Tche bi tche