Comment lutter contre l’immigration sauvage ?

Le dernier drame survenu le 8 septembre au large des côtes sénégalaises pose l’eternel problème des milliers de morts des jeunes Africains à la recherche de l’eldorado Européen. Combien de morts faudra-t-il pour faire prendre conscience à cette jeunesse africaine que sa place se trouve sur le continent et non dans un rêve d’un avenir meilleur sur d’autres cieux.

Si autrefois, les bras validés étaient arrachés de force à leur famille et enchaînés dans des bateaux pour servir de mains d’oeuvres, ici, ce sont des familles entières, amis et connaissances qui fuyant la misère et la pauvreté vendent parfois tous leurs biens pour financer des voyages risqués au péril de leur vie dans l’espoir d’atteindre les îles Canaries. Aujourd’hui, nul ne peut chiffrer exactement le nombre de morts, de violés, de blessés qui quittent tout pour traverser pour certains la mer et pour d’autres, le désert jusqu’en Afrique du Nord.

Le renforcement de la répression contre les marchands sans scrupules qui organisent les tragédies ne fait qu’empirer la solution. Alors , il est impératif de faire le bon diagnostic pour stopper cette saignée humaine au risque de voir le continent perdre une partie de sa jeunesse, l’avenir des jeunes nations. La visite du premier ministre Espagnol , Pedro Sanchez (au Sénégal, en Gambie et en Mauritanie ne doit pas être un déplacement banal pour les dirigeants des pays de départ des migrants. Il faut continuer la sensibilisation et surtout accorder la priorité à la jeunesse en mettant à leur disposition tous les moyens nécessaires ( alphabétisation, formation, création d’emplois etc …) afin de leur donner la possibilité d’accepter de vivre dans leur milieu naturel plutôt que d’aller se donner gratuitement la mort dans la mer ou le désert.

Les jeunes ne doivent pas être uniquement considérés que pendant les périodes électorales. Ils sont l’avenir du continent. Le gouvernement espagnol continue d’encourager la migration régulière et tend la main pour une formation sur place. Ce que devrait saisir les gouvernants Africain pour stopper cette tragédie

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