ONU -Afrique: le cadeau empoisonné Américain ! La 79eme session de l’assemblé générale des nations unies s’est tenue du 22 au 27 septembre au siège de l’institution à New York en présence de plusieurs chefs d’état et de gouvernement avec pour thème : << Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures ».
Fondée sur les ruines de sa défunte soeur , la SDN ( société des nations), l’onu , à qui de nombreux pays ont placé l’espoir d’une paix mondiale n’a jamais atteint ses objectifs depuis 78 ans. Rendez-vous annuel mondial, on a assisté encore au défilé des dirigeants du monde à la tribune notamment les dirigeants Africains. Prenant la parole à tour de rôle, ces derniers ont fustigé l’attitude de l’organisation face aux différentes crises mondiales notamment : la guerre au Soudan, en Ukraine, en Libye, l’est de la RDC sans oublier le Sahel.
A cela s’ajoutent les crises sanitaires mondiales , situations complexes à résoudre pour les pays pauvres qui n’ont le salut que grâce aux dons en vaccins et autres médicaments des pays développés.
A y voir de près, le thème choisi cette année ne concerne pas tout le globe mais uniquement la population des pays développés. Plombée par sa nomenclature, l’onu peine à appliquer ses propres résolutions depuis des lustres.
Pour atteindre des résultats concrets, l’institution gagnerait à accepter de faire des réformes notamment en supprimant le droit de véto dont disposent certains états appelés les 5 grands ( France, états unis, chine, la Russie , royaume Uni). Quant à l’Afrique, même si le pays de l’oncle Sam accepte de lui accorder deux places de membres permanents, la moisson reste infirme pour un continent de 54 états.
Marginalisé depuis des décennies, le continent n’a jusque là pas obtenu un seul droit de véto. Comment cela pourrait être possible si les états du continent ont une contribution financière insignifiante au sein de l’organisation ? Ne dit-on pas que celui qui paie commande? Même si par hasard, le continent obtenait ce droit légitime, l’on se demanderait, comment l’ utiliser sur un continent ou les anciennes puissances coloniales peuvent exercer des pressions sur certains dirigeants ou leurs marionnettes. Pour l’heure, l’Afrique va se contenter de ce que l’on lui donne comme si c’était l’aumône. Il revient aux dirigeants du Continent d’exiger plus de considération et de respect mais cela doit passer par le nettoyage sans exception.
Quant le contient aura des institutions fortes à la place des hommes forts, l’évidence d’accorder un droit de véto au continent coulera de source.
Kotchume Benoît