Ouvert le 28 septembre, le procès du même nom poursuit son petit bonhomme de chemin afin de faire connaître les auteurs de ce crime abominable.
Après le défilé des accusés à la barre, place est laissée aux différents témoins pour donner leurs versions des faits. Ce procès voulu par le colonel Doubouya est l’expression de la quête de la justice pour tous en Guinée qui dans un passé récent ressemblait à une jungle surtout sous l’ère du CNDD du tonitruant capitaine Moussa Dadis Camara.
Après les procès Hussein Habré (ancien président Tchadien jugé à Dakar), le tribunal de la CPI au Liberia, il est de notoriété publique de saluer le courage et la détermination de la junte actuelle de briser le silence et de faire connaitre la vérité.
Ce procès quelque soit l’issue permettra à la nation de penser ses plaies et de donner un signal fort aux dirigeants actuels et futurs de la Guinée et partout en Afrique qui reste un continent où la vie humaine est marginalisée. Désormais, tout criminel répondra de ses actes devant dame justice ce qui serait un bon début pour une prise de conscience collective.